La ventilation naturelle dans les logements 

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L’aération des logements, bureaux, établissements recevant du public (ERP), restaurants, commerces, est un enjeu majeur en termes de santé publique, mais aussi en matière d’économie d’énergie car depuis le début des années soixante-dix et les crises pétrolières, il est devenu nécessaire de réduire la consommation des énergies fossiles.

Cette nécessité est aujourd’hui rendue encore plus flagrante par l’inflation qui impacte particulièrement les sources d’énergie et les prix de l’électricité, du gaz et du pétrole.


Qu’appelle-t-on « Ventilation naturelle » ?
L’air, par essence, circule de façon naturelle à l’extérieur mais aussi à l’intérieur des bâtiments. Ce sont les températures qui font circuler l’air. En effet ce sont les différences de densité entre l’air chaud (plus faible) et l’air froid (plus élevée) qui créent les mouvements.

Dans une pièce, l’air chaud a tendance à se concentrer près du plafond car il monte, et l’air froid, descendant, va plutôt stagner au niveau du sol.

Ce mécanisme crée une circulation d’air permanente que l’on qualifie de naturelle.  Dans tous les bâtiments, l’air neuf entre en venant de l’extérieur et en pénétrant par les interstices entre les murs et les ouvrants (portes, fenêtres, bouches d’aération, etc.). La circulation naturelle de l’air s’effectue de cette façon. Cette circulation est nécessaire car elle renouvelle l’air par un apport d’air neuf, et l’air vicié peut également sortir. C’est la raison pour laquelle il est fortement déconseillé de ne jamais couvrir les bouches d’aération.


La ventilation naturelle est-elle suffisante ?
Finalement, avant les années soixante ou soixante-dix, cette question ne se posait même pas. Les constructions ne plaçaient pas l’isolation des logements au cœur des priorités. La déperdition d’énergie n’était pas vue comme un problème car les sources d’énergie étaient à la fois peu chères, et considérées comme abondantes. De plus, la pollution n’était pas un sujet. Les habitations étaient donc peu ou pas isolés, et l’air y circulait à peu près librement.

Après les chocs pétroliers du début des années soixante-dix, il est devenu crucial d’économiser les énergies fossiles. A cette époque, elles sont devenues beaucoup plus chères, et on a commencé à prendre en compte l’idée de leur possible disparition. Il a donc fallu isoler de plus en plus les bâtiments pour éviter la déperdition d’énergie. Cela impliqua l’isolation des combles avec de la laine de verre ou de roche, l’isolation des contours d’ouvrants, des dessous de portes, etc. Paradoxalement, l’isolation massive des locaux a posé un nouveau problème. Elle a rendu nécessaire la réflexion sur l’apport d’air neuf et l’évacuation de l’air vicié.


L’apparition de nouvelles réglementations sur la circulation de l’air
On le voit, dès lors que l’on isole les bâtiments, la circulation naturelle de l’air ne s’effectue plus suffisamment, et il devient nécessaire de réfléchir à d’autres solutions.

Dès 1969, l’État a posé les bases d’une réglementation en matière de traitement de l’air, en énonçant le principe de la permanence de la circulation de l’air dans les logements, et notamment par l’obligation de rendre étanches les conduits de fumées extérieurs dès leur construction, et par la nécessité de leur résistance aux températures ou à la corrosion.

En 1982, un nouvel arrêté spécifie que « l’aération des logements doit pouvoir être permanente, au moins pendant la période où la température oblige à maintenir les fenêtres fermées et la circulation de l'air doit pouvoir se faire principalement des pièces principales vers les pièces de « service. ». L’arrêté prévoit également que «le système d’aération doit comporter « des entrées d’air dans l’ensemble des pièces principales réalisées soit par des orifices en façades, soit par des conduits horizontaux ou verticaux, soit par un dispositif mécanique ; ». Dans les années qui ont suivi, l’ensemble des immeubles d’habitations, des locaux commerciaux ou des immeubles d’entreprises ont intégré dès leurs constructions des systèmes de ventilations mécaniques contrôlées (VMC).


La Ventilation Mécanique Contrôlée (VMC)
Comme son nom l’indique la VMC permet de contrôler le renouvellement de l’air dans les habitations et les bâtiments professionnels. Il est primordial d’assurer aux habitants, aux résidents, aux salariés et aux visiteurs une qualité de l’air respiré à la fois par un apport d’air « neuf » venant de l’extérieur, et par l’évacuation de l’air « usé » vers l’extérieur. Lorsque l’on parle de la VMC à simple flux, la fonction du mécanisme consiste tout simplement à extraire l’air vicié et à le rejeter vers l’extérieur. La plupart du temps les bouches d’extraction sont situées dans les pièces dites « humides » comme la cuisine, les toilettes et les salles de bains. Ces bouches sont reliées via un réseau de conduits qui peuvent être en plastique ou en acier galvanisé à un moteur qui permet de créer l’aspiration. Le moteur est souvent situé sur le toit des immeubles, ou, chez les particuliers, sous les combles. A noter, il peut aussi être situé le long des conduits, dans un caisson spécialement prévu à cet effet.

Comme pour toutes les technologies, la VMC a été l’objet de nombreuses innovations techniques et améliorations, et sont apparues des systèmes de VMC double-flux.  Ces VMC non seulement rejettent l’air pollué vers l’extérieur, mais elles ont deux réseaux distincts et l’un des deux injecte de l’air neuf dans l’habitation. En effet, cela permet de stimuler l’arrivée d’air sain. Il faut naturellement un deuxième moteur, et un deuxième réseau de conduits qui apportent l’air cette fois dans les pièces dites « sèches ». Afin d’éviter que l’air neuf ne refroidisse les pièces car il vient de l’extérieur, les deux réseaux de conduits se croisent sans se mélanger à l’intérieur d’un caisson appelé échangeur thermique. Les conduits de l’air évacué, plus chauds, vont réchauffer les conduits d’air neuf, par contact, permettant ainsi de tempérer l’air venant de dehors. De même, situés généralement dans le bloc moteur, on positionne des filtres afin de s’assurer qu’on ne fasse pas entrer de l’air pollué ou chargé de poussières dans le bâtiment.


La nécessité de l’entretien 
Qu’elle soit double-flux ou simple-flux, la VMC transporte de l’air qui peut à la longue déposer des particules dans les bouches d’extraction, dans les conduits, dans les filtres, ou sur les éléments du moteur. Ces particules peuvent se transformer en moisissures, développer des bactéries, des microbes et toutes sortes d’éléments polluants qui vont circuler dans les réseaux. Cela peut entraîner pour les personnes des problèmes respiratoires, des allergies  avec toutes les conséquences que l’on connaît.

Il est donc impératif de procéder à un entretien de sanitation de votre système. L’opération va consister à effectuer un nettoyage systématique des bouches d’extraction des pièces humides et des ouvertures dans les autres pièces si vous avez une VMC double-flux. Il faut déclipser les bouches et les nettoyer à l’eau savonneuse. Il faut ensuite nettoyer les conduits. Cette opération s’effectue avec du matériel spécifique comme des cannes flexibles et des brosses adaptées qui vont permettre de décoller la poussière. Pendant que le moteur tourne, celles-ci vont être évacuées vers l’extérieur. D’autre part il faut réviser le moteur régulièrement, nettoyer les pales et, pour une VMC double-flux, changer régulièrement les filtres. De même l’échangeur thermique doit être  révisé (remplacement des joints, nettoyage haute pression, etc.) La touche finale à l’entretien du système est la diffusion d’un produit désodorisant et désinfectant dans les conduits.

On peut  ajouter qu’une installation entretenue plus longtemps va consommer moins d’électricité, et durera également plus longtemps.


Faites appel à un professionnel de la ventilation
Pour l’installation, et bien sûr aussi pour l’entretien de votre VMC, il est nécessaire de faire appel à un professionnel. Lui seul possède l’équipement, l’expertise, l’outillage et le matériel nécessaire.

HYGIS est un expert des systèmes de ventilation depuis plus de quinze ans. Quelle que soit votre configuration, nous pourrons répondre à vos besoins et vous proposer la prestation la mieux adaptée. Nos techniciens sont tous formés et vous ferons bénéficier de leur savoir-faire. 

Contactez-nous pour une visite et une proposition de contrat d’entretien.


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