Règlementation ventilation logement collectif et ancien
REGLEMENTATION VENTILATION LOGEMENT
Afin d’assurer un climat sain et propice au confort, à l’hygiène et à la santé, il est primordial de renouveler l’air dans les logements, de façon naturelle, ou forcée (grâce à des systèmes de Ventilation Mécanique Contrôlée – VMC).
- La ventilation naturelle se fait avec le vent par un « tirage thermique », causé par la différence de température entre l’intérieur et l’extérieur du logement (l’air chaud monte). L’air est extrait au niveau des pièces humides (bain, douche, sanitaires, cuisine) soit par des grilles en façade, soit par des conduits reliés à l’extérieur.
- La VMC grâce à des bouches d’extraction, des conduits et une aspiration via un moteur, aspirent l’air humide des pièces dites « techniques » (salles de bain, cuisines, WC) vers l’extérieur.
La ventilation pour les immeubles n’est réglementée que depuis 1969, date à laquelle l’État impose « une aération générale et permanente des nouvelles constructions ». Et ce n’est qu’en 1982, puis à nouveau en 1983 que la ventilation a été rendue obligatoire pour les immeubles neufs.
A ce jour, la part des logements anciens, c’est à dire non concernés par les exigences réglementaires instaurant le principe de la ventilation générale et permanente, représente encore la moitié des constructions en France.
L’enjeu de la ventilation consiste à trouver le juste équilibre entre qualité de l’air et économie d’énergie.
Les logements collectifs anciens, types immeubles du 19è siècle, n’avaient pas réellement de problème de renouvellement d’air. En effet, l’ouverture des fenêtres, les conduits de cheminées, et, structurellement les défauts d’isolation, notamment au niveau des fenêtres et des portes permettaient un échange d’air permanent entre l’intérieur et l’extérieur.
C’est à partir des chocs pétroliers du début des années 70, et de la nécessité d’isoler thermiquement les logements que le problème du renouvellement d’air s’est posé pour ces immeubles anciens. Une fois isolés, ces logements ne permettent plus la ventilation de l’habitat. On court alors le risque d’une pollution de l’intérieur par les odeurs, l’humidité, les moisissures, qui peut conduire à des problèmes respiratoires et des maladies.
Il devient indispensable de disposer d'ouvertures en façade (bouches d’aération) et d’avoir recours à un système de VMC pour rejeter l’air vicié.
Dans les logements collectifs anciens la conception et l'installation du système de ventilation est naturellement plus compliquée, sauf si l’immeuble dispose déjà d’un conduit vertical de ventilation naturelle collective.
En immeuble de logements collectifs, l’installation d’une VMC peut se traiter soit de façon collective, soit de façon individuelle. Dans le premier cas les conduits d’évacuation sont en principe communs, avec un ventilateur unique généralement installé dans les combles ou sur le toit. Si on équipe chaque logement de façon individuelle, il faut placer les ventilateurs dans des caissons à l’intérieur des appartements.
Notons également que bien qu’il n’existe pas d’obligation réglementaire concernant l’entretien du système de VMC pour les particuliers, celui-ci est néanmoins nécessaire au bon fonctionnement de l’installation, en raison de l’encrassement des bouches d’extraction, des conduits et du moteur. Une VMC mal entretenue fonctionnera mal, et deviendra vite tout aussi dangereuse que l’absence de ventilation. Contactez votre syndicat pour cela.
Dans cette optique, un professionnel de l’entretien des systèmes de ventilation possède le savoir-faire, l’expérience et le matériel nécessaire pour vous assurer au mieux du bon fonctionnement et de la pérennité de votre installation. Le Groupe HYGIS met tout en oeuvre pour satisfaire aux exigences.