Entretien vmc entreprise

Mais d’une façon générale, les dangers sont nombreux pour tous les occupants des lieux : à terme cette pollution due à une VMC encrassée va se diffuser dans les pièces et les bureaux.  Les conséquences peuvent se manifester sous la forme de pollution auditive car la VMC, en dysfonctionnant,  deviendra excessivement bruyante. Plus grave, si un air vicié se diffuse,  les salariés peuvent développer des allergies, ainsi que des maladies respiratoires : rhinites, bronchites, asthme, conjonctivites. Dans certains cas, un air pollué peut même favoriser l’apparition de problèmes articulaires.

Puis, élément non négligeable, un encrassement du système peut entraîner une perte d’efficacité et détériorer l’ensemble du matériel, entraînant notamment une surconsommation électrique, et une augmentation substantielle de votre facture d’électricité.

Comment fonctionne une VMC ?
Une VMC est composé d’un moteur, situé dans un bloc moteur. Ce bloc peut en outre, comporter un compartiment de filtration. Elle est constituée également d’un réseau de conduits de diamètre variable partant du moteur et aboutissant aux bouches d’extraction dans les pièces. A noter, le plus le réseau est long ou le plus les conduits sont larges, le plus votre moteur nécessitera de la puissance pour assurer une aspiration optimale. Généralement les bâtiments professionnels ou les établissements recevant du public, voire certaines habitations individuelles (ERP) sont équipées d’une VMC double flux, voire d’une Centrale de Traitement de l’Air (CTA). Le principe de la VMC double flux est qu’elle combine à la fois l’extraction de l’air usé et l’apport d’air neuf grâce à un 2e moteur qui insuffle de l’air pris à l’extérieur dans les pièces non humides (bureaux, salles, etc.). Généralement ce type de VMC est équipé d’un échangeur thermique dans lequel, sans se mélanger, les 2 circuits se croisent afin de réguler la température de l’air qui entre dans le bâtiment.

Ces installations, tout comme les CTA, sont aussi équipées de systèmes de filtration avec des filtres classés par indice de filtration. Ces filtres peuvent être de catégorie « G » (comme grossier) ou « F » (comme fin) et suivi d’un chiffre. Le plus le chiffre est élevé, le plus la filtration est fine. La CTA, comme son nom l’indique, centralise toutes les fonctions du système en un seul appareil (moteurs, filtration, réglages, répartition).

Comment est née la Ventilation Mécanique Contrôlée ?
Avant les années 60, et donc avant les crises pétrolières, les bâtiments ne prenaient pas forcément en compte la nécessité d’économiser l’énergie. Beaucoup moins d’attention était donc accordée à l’isolation des constructions. En conséquence, l’air circulait  abondamment dans les locaux, en pénétrant largement par les ouvrants (portes, fenêtres), et, de fait, se renouvelait. La déperdition de chaleur était compensée par les systèmes de chauffage de l’époque : charbon, bois, fioul, sources d’énergie que l’on pouvait trouver en abondance et à bon marché.

Les chocs pétroliers du début des années 70 et la flambée des prix de l’énergie ont littéralement contraint les architectes à repenser totalement la conception des bâtiments car il devenait nécessaire de réduire au minimum les déperditions de chaleur. Une isolation devenue optimale impliquait alors une très faible circulation de l’air. Afin d’assurer un renouvellement de l’air aux bâtiments, il a fallu prévoir des bouches d’aération près des fenêtres, et un système d’extraction de l’air via un moteur, des conduits et une sortie : la Ventilation Mécanique Contrôlée : VMC.

Que dit la réglementation ?
Tout part d’un décret du 22 octobre 1955 et d’un arrêté du 14 novembre 1958 qui mentionnent l’obligation de prévoir une aération dans les bâtiments (par l’installation d’ouvrants ou tout autre système d’apport d’air neuf.
Plus tard, l’arrêté du 24 mars 1982 stipule que la ventilation des logements neufs, par une VMC ou par tirage naturel devient obligatoire. Il explique notamment que l’entrée d’air doit se faire par les pièces principales, et que l’évacuation de l’air pollué se fait à partir les pièces « humides » : cuisine, salle de bains, toilettes. Toutes les constructions postérieures à cette date sont équipées d’un système de VMC.
Bien sûr, l’entretien des systèmes, même s’il n’est pas rendu obligatoire par la législation, est une nécessité pour en garantir le bon fonctionnement. Et il convient de le confier à des professionnels.

En quoi consiste l’entretien ?
Un professionnel de l’entretien de VMC agit avec méthode et selon un processus rigoureux. Tout d’abord il va procéder au nettoyage systématique de toutes les bouches d’extraction, et de ventilation à l’intérieur des pièces du bâtiment. Il faut déclipser ou dévisser les bouches et les grilles, les brosser et les nettoyer à l’eau chaude.

Ensuite, il faut vérifier le bloc moteur (souvent situé sur le toit des bâtiments ou dans une pièce spéciale s’il s’agit d’une CTA). Il faut ouvrir le bloc moteur, dépoussiérer l’intérieur, puis vérifier l’état des courroies du (ou des) moteur(s), et remplacer celles-ci si besoin. A noter, le spécialiste de l’entretien va également contrôler le débit d’air de votre système à l’aide d’un capteur, afin de vérifier si celui-ci est aux normes.

Les filtres, le cas échéant, doivent être vérifiés et remplacés fréquemment car ils se chargent de particules au fil du temps. L’étape suivante consiste à effectuer un dépoussiérage et une purification des conduits métalliques. Il faut introduire des cannes souples équipées de brosses dans l’intérieur des conduits afin de décoller les particules et poussières accumulées. Les professionnels sont équipés de brosses de tailles variables et s’adaptant parfaitement au diamètre des conduits. Elles peuvent être actionnées mécaniquement, ou électriquement grâce à des robots. Parfois cependant, l’intérieur des conduits est inaccessible car ils ne disposent d’aucune ouverture. Il est alors possible de créer des ouvertures en installant des trappes aux endroits voulus. Ce genre d’installation se fait par des découpes dans l’acier galvanisé, puis par la pose de trappes conçues à cet effet. On peut alors nettoyer l’ensemble des conduits. Une fois les poussières décollées, il suffit de remettre en marche le système pour les expulser à l’extérieur du bâtiment. La dernière étape va consister à purifier l’air dans les conduits par la pulvérisation d’un produit désodorisant et désinfectant. 

Enfin, le professionnel qui aura procédé au nettoyage et à l’entretien de votre installation vous délivrera à la fin de la procédure un certificat daté qui prouvera son intervention.

Hygis met à votre disposition son expertise
Depuis plus de 10 ans, HYGIS a fait ses preuves dans l’installation et dans l’entretien de tous types de systèmes d’aération. Depuis les hottes de cuisines professionnelles jusqu’aux climatisations, en passant par les Systèmes de VMC, les Centrales de traitements de l’air (CTA) ou l’entretien des gaines souples, nous avons fait de « l’écoute client » notre priorité. Nous connaissons et maîtrisons l’ensemble des types d’installation et des matériels. De plus, nous disposons des moyens humains et matériels nécessaires pour faire face à tous types de situations.

Professionnels, collectivités, établissements recevant du public, quelle que soit votre installation, nous pouvons répondre à vos besoins en nous adaptant à vos spécificités.